vendredi 12 septembre 2014

Adriatlantique : 20 questions ... 20 réponses

Chers amis,
du club d'ISSOU,
de Juziers,
de l'UMF,
Chers amis rencontrés sur la route,
Chers amis de Côte d'Ivoire, de Mahibouo
Membres  et amis de CIM,

Avant d'attaquer la dernière semaine vers l'extrême pointe de la France,
par Nevers, Issoudun, Tours, Saumur, Angers, Redon, Auray, Lorient, Quimper, Audierne ... pour une arrivée vers le 20 ?  ... le 21 ? .... le 19 ?  ... le  22 ?  ....
Au fait ... l'Adriatlantique ,  c'est quoi ?
20 questions ?   ...   20 réponses ....
  1. Le mot
    C’est un assemblage des noms Adriatique et Atlantique.
  1. Pourquoi ?
    Pour désigner un parcours que je veux faire en courant, en trottinant et en marchant depuis Venise, la belle italienne, sur les bords de la mer Adriatique, jusqu’à la Pointe du Raz, sur la côte Atlantique (Plogoff).
Le parcours fera 1833km.
L’idée est empruntée aux randonneurs, puisqu’il existe un sentier de grande randonnée européen depuis La Pointe du Raz jusqu’à Venise. Mais pour ma part j’ai choisi un itinéraire bien plus court et plus roulant.

  1. La Pointe du Raz, c’est comment ?
    Un cap rocheux jusqu’à 70m au-dessus de l’Atlantique, labellisé « Grand Site de France ».
  1. Qu’y a-t-il encore là-bas ?
    Une borne de granit matérialise le début du parcours de randonnée. Il commence par le GR34. Ce sera mon point d’arrivée.
  1. L’Adriatlantique, ça passe par où ? 
    Au départ de Venise je prends au nord-ouest la direction des Alpes – Dolomites jusqu’à Bassano del Grappa puis Rovereto. Je poursuivrai au pied des Alpes, en contournant les grands lacs italiens jusqu’au col du Simplon. J’aurai vu le lac Majeur et les villes de Sondrio, Lugano, Locarno et Domodossola.Après le Simplon (2005m) je serai en Suisse, à Brig puis Sion, Martigny, St Maurice le long du Rhône qui me conduira au lac Léman : Je serai en France et verrai Evian les bains, Thonon les bains avant de me retrouver à nouveau en Suisse, à Genève.
Je dois ensuite passer le Jura par le col de la Faucille (1320m). J’aurai vu Gex et St Claude.
Cette première partie du parcours sera difficile mais j’en aurai fait la moitié, après St Amour.
Après cela mon parcours sera proche de la ligne droite jusqu’à la Pointe du Raz en évitant si possible les  grandes villes mais en cherchant quand-même à passer près de villes moyennes pour faciliter l’achat de nourriture, pour les laveries automatiques …
Je vais passer dans, ou près de : Tournus, Montceau les Mines, Bourbon Lancy, Decize, Bourges, Issoudun, Valançay, Loches, Tours, Angers, Chateaubriand, Redon, Vannes, Lorient et Quimper.

  1. Par les sentiers de randonnée ?
    Non, ils sont sinueux, plus longs, plus vallonnés et on n’y trouve pas toujours de quoi s’alimenter. Donc le plus souvent j’emprunte les routes départementales et nationales.
  1. Avec un GPS ?
    Non parce-que l’autonomie de la batterie ne serait pas suffisante pour 33 jours et surtout parce que j’ai peur de ne pas maîtriser la technique notamment lors de grandes fatigues et la nuit. J’ai toutefois la possibilité de retrouver ma route par une fonction GPS du Smartphone.
  1. Alors, comment se diriger ?
    En utilisant des extraits de cartes routières papier. A l’échelle 1/200 000 ou 1/150 000 cela fait 34 pages A4, soit environ 10m de papier.
  1. Comment sont réalisées les cartes ?
    Sur une carte de France j’ai tiré un trait droit depuis Quimper jusqu’à Genève, que j’ai reporté sur des cartes routières – 1/150 000. J’ai ensuite cherché des routes près de cette ligne droite.
En Italie, pas de ligne droite possible à cause des Alpes. J’ai préféré éviter les grandes agglomérations de Milan et Turin. Le parcours me semblait plus long et peut-être parfois monotone.
J’ai travaillé sur des photocopies que j’ai ensuite scannées pour pouvoir les lires sur le Smartphone au cas où la pluie me détruirait celles en papier et aussi pour ne pas détériorer les cartes originales en papier, dont je suis un peu passionné.
  1. Combien de kilomètres par jour ?
    Entre 35 et 80 selon la météo et la forme du moment. Il n’y a donc pas d’étapes prédéterminées.
  1. Où je dors ?
    Si possible dans des abris de fortune : Granges, préaux d’école, stades, chantiers en cours … ou à la belle étoile. J’ai aussi une tente pour les nuits difficiles.
             Dormir chez l’habitant semble impossible puisque je cours souvent tard le soir : je ne veux pas importuner les gens à n’importe quelle heure et je devrais prendre du temps pour expliquer mon aventure, le soir ou le lendemain matin, ce qui réduirait d’autant mon temps de sommeil.

  1. Je mange quoi ?
    Comme tout le monde, je fais mes achats à la boulangerie, la charcuterie, le marché ou supermarché mais pas à la pharmacie. Je suis limité par le poids à transporter. J’essaie de tout consommer sur place si je sais pouvoir atteindre un nouveau magasin avant la prochaine fringale. Le dimanche ou bien le soir, ce peut être aussi un restau rapide ou des gels alimentaires que j’ai toujours en réserve.
  1. Et l’hygiène ?
    C’est un gros problème. C’est toujours à l’eau froide, où je peux, quand je peux mais pas toujours au bon moment.
  1. Combien d’accompagnateurs ?
    Aucun. C’est l’autonomie complète. J’utilise au mieux les possibilités locales.
  1. Quel poids de matériel ?
    Environ 18kg pour la totalité du parcours. C’est beaucoup ! Je peux me séparer de choses inutiles par « La Poste » ou la poubelle. C’est conforme à mon auto-règlement.


  1. Ça doit tirer sur les épaules ?
Non, j’ai fabriqué une nouvelle remorque que je nomme « Raoul Castric » : pourquoi ? pourquoi pas ?
A vide Raoul dépasse les 9kg mais toute la charge est sur les roues.
  1. C’est dangereux la nuit !
Si peu. J’utilise une lampe frontale, des bandes réfléchissantes. Raoul aura l’éclairage arrière et sera équipé de catadioptres.
Un panneau solaire est en cours de montage devant permettre de recharger les diverses batteries : Smartphone, téléphone de secours, lampe frontale …
  1. C’est quand ?
    A partir du 14 août 2013 pour moins de 33 jours, soit au minimum une moyenne de 55km par jour, nuits comprises.
  1. Qu’est-ce qui dit que je ne prendrai pas le bus ?
    Mon trajet est public. Tous les jours je donne ma position sur le blog : il est donc facile de me contrôler le lendemain, même à mon insu. J’aurais d’ailleurs plaisir à vous rencontrer sur mon parcours.
  1. D’autres questions ?
    Elles sont à poser en direct ou à leroux.lucien@neuf.fr de préférence après la fin de l’aventure, à partir du 15 septembre, sans modération. Et surtout ne pas oublier de proposer vos bonnes idées pour améliorer le système.
Fait le 8/8/2013, Jour de mon soixante-deuxième anniversaire.

Lucien
Allez Lucien !!!
avec Mahibouo, en Côte d'Ivoire.

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